7 décembre 2023
Projet de bénévolat : Un partenariat avec des étudiant(e)s de l’Université Carleton revitalise les espaces de jeu pour les jeunes
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Un partenariat grandissant entre la Société de logement communautaire d’Ottawa (LCO) et les étudiant(e)s de l’école d’architecture et d’urbanisme Azrieli de l’Université Carleton a dynamisé l’espace de jeu en plein air dans la communauté Russell Heights.
Les étudiant(e)s ont commencé à s’impliquer dans le Programme de mobilisation des bénévoles de LCO en mars. Grâce à leurs efforts, les jeunes de la communauté ont eu droit à un terrain de basketball rénové et à une pergola qui leur offre un nouvel espace pour leurs activités en plein air, et à des rénovations de la cuisine de la Maison des jeunes.
Dans la cuisine, les étudiant(e)s ont enlevé le plafond de crépi et le couvre-plancher, repeint le tout, amélioré la ventilation et installé un nouveau lavabo.
Avant que les étudiant(e)s n’entreprennent quoi que ce soit, les résident(e)s ont pu faire valoir quelles étaient, à leur avis, les améliorations à apporter dans la communauté.
Les étudiant(e)s ont animé des ateliers communautaires et présenté leurs idées initiales.
Sara Dwyer, directrice générale de la Maison communautaire Russell Heights, a raconté que la première réunion communautaire a rassemblé les femmes de la communauté
Au cours de la réunion, plusieurs ont soulevé la nécessité d’améliorer la propreté des terrains dans la communauté et de régler les problèmes de détritus. Les participantes souhaitaient également un meilleur éclairage extérieur, ainsi qu’un espace commun pour se réunir et s’asseoir en plein air.
La professeure Menna Agha (Ph. D.) qui a dirigé le projet trouve que les projets communautaires sont une bonne façon d’amener les étudiant(e)s à sortir de leur laboratoire et à mettre en pratique dans le monde réel ce qu’ils et elles apprennent sur les bancs de l’université. Les étudiant(e)s ont choisi les lieux où ils ont jugé que leur apport aurait un impact.
« Les étudiant(e)s ont été attirés par la Maison des jeunes et le terrain de basketball, parce que ces lieux avaient besoin d’être rénovés et qu’ils pensaient pouvoir changer en mieux les choses », souligne Menna.
Les étudiant(e)s ont commencé par prendre des vues aériennes de la communauté et ont élaboré des conceptions initiales qu’ils et elles ont présentées au Groupe des femmes et au programme des jeunes.
Sara précise que la communauté a perdu l’accès au Centre communautaire Dempsey, qui est maintenant un refuge temporaire. Les programmes de loisir offerts à partir du centre communautaire ne sont pas actuellement disponibles.
La communauté compte près de 200 enfants âgés de 5 à 17 ans, et les loisirs sont importants, rappelle Sara. Les étudiant(e)s ont tenu compte de l’environnement physique, et essayé de trouver des espaces de jeu supplémentaires, par exemple pour de l’équipement d’exercice en plein air, ou en utilisant la clôture entourant le terrain de basketball pour donner aux jeunes la possibilité de bouger, ce qui sera inclus durant la deuxième phase des travaux au début de 2024.
D’une part, les étudiant(e)s de l’Université Carleton ont pu découvrir la communauté, et d’autre part, les enfants de la communauté ont pu passer leurs samedis à l’université pour y jouer au basketball. Ces derniers ont également participé à des ateliers de conception à l’université.
Ces améliorations prennent en compte le caractère de la communauté. Les motifs de certains des habits africains portés par les membres du groupe des femmes ont été incorporés dans les dessins proposés.
C’est le deuxième projet auquel les étudiant(e)s de l’Université Carleton prennent part avec LCO. Le premier projet, la création d’un espace pour y installer un garde-manger et un réfrigérateur communautaires dans la communauté du 415, rue MacLaren, et offrir ainsi un lieu en plein air où accéder à des aliments et à des produits de toilette. Les membres de la « Glebe St. James United Church » approvisionnent cet espace chaque semaine.
Menna raconte que le « Interaction Lab » — un laboratoire de recherche et d’implication sociale pour les écoles d’architecture — a été mis sur pied il y a deux ans. Les étudiant(e)s qui y participent sont des militant(e)s et veulent prendre part à une action sociale concrète. Leur objectif est de montrer comment des interventions architecturales peuvent aider à répondre aux besoins de la collectivité. Il arrive aussi aux étudiant(e)s de faire des collectes de fonds pour que leurs partenaires n’aient pas à assumer le coût de leurs projets.
« Nous voulons créer des points d’intérêt dont les gens sont fiers, dit-elle. Nous sommes reconnaissants que les locataires approuvent et appuient ce que nous faisons. »